Voici une macération de millepertuis dans de l’huile d’olive.
Le millepertuis, fleur du soleil, jaune comme son nourrisseur des cieux, elle se cueille autour de la Saint Jean, apporte du soleil dans les cœurs (antidépresseur, reconnu en Allemagne comme tel, aussi efficace que le prozac – taux d’efficacité +-65% principalement sur les dépressions saisonnières* selon une étude citée par Jean Marie Pelt); elle soulage les peaux qui ont été trop exposées au soleil.
Juin, petite promenade dans la campagne: oh! il est là. Début juillet récolte de quelques fleurs, juste ce qu’il faudra pour une consommation personnelle et offrir aux amis.
Arrivées à la maison les belles filles du soleil sont versées dans un bocal, jusqu’au dessus. Une huile d’olive vient ensuite mouiller, immerger, recouvrir les fleurs jusqu’à raz bord. Un mois durant les fleurs macèrent dans le pot sur un appui de fenêtre plein soleil. Tous les deux jours, le pot est retourné pour que les corolles soient toutes mouillées d’huile tout au long de leur macération.
Un mois plus tard: c’est l’émerveillement. La macération est filtrée et l’huile apparait d’un rouge insoupçonné, beau, pur, lumineux. L’huile est replacée dans le pot et décante deux, trois jours pour laisser les fines particules reposer au fond. Puis elle est mise en petits pots stérilisés teintés de bruns en filtrant à nouveau. Cette belle huile pendant une année aidera en cas de coups de soleil, brûlures, douleurs musculaires, érythème fessier.
Attention cependant: l’amie du soleil, comme si elle s’en était nourrie jusqu’à plus pouvoir, une fois devenue huile rouge, n’autorise pas de s’exposer au soleil: elle est photosensibilisante=> ne pas exposer au soleil la partie du corps qui a reçu l’huile de millepertuis.